Να για ποιό λόγο δολοφόνησαν δύο νεαρά παιδιά:
"Θα εφαρμόσουμε στρατιωτικό νόμο για να περάσουμε τις μεταρρυθμίσεις".
(Τάδε έφη... ΚΥΡΙΑΚΟΣ ΜΗΤΣΟΤΑΚΗΣ)
ΤΡΟΙΚΑ ή εμφύλιος;;;
... ΤΡΟΙΚΑ ή ΤΑΝΚΣ;;;;
Σε σοκαριστική ομολογία των κυβερνητικών προθέσεων για επιβολή
στρατιωτικού νόμου στην χώρα προκειμένου να περάσουν αυτά που θέλει η
τρόικα, προχώρησε σε συνέντευξή του στην έγκυρη βελγική εφημερίδα «La
Libre Belgique» ο υπουργός Διοικητικής Μεταρρύθμισης Κυριάκος
Μητσοτάκης.
"Θα προχωρήσουμε εν ανάγκη και με την επιβολή στρατιωτικού νόμου, θα κάνουμε πραξικόπημα ("Le clientélisme arrangeait beaucoup de monde") για να επιβάλλουμε τις αναγκαίες μεταρρυθμίσεις.
Η μεταρρύθμιση της ελληνικής δημόσιας διοίκησης είναι ένα πολύ σοβαρό
θέμα για τη χώρα μας και για τους πολίτες» δήλωσε στη βελγική εφημερίδα
ο κ. Μητσοτάκης
Σε επιστολή που απέστειλε στον διευθυντή της
εφημερίδας, ο κ. Μητσοτάκης διαψεύδει κατηγορηματικά ότι χρησιμοποίησε
αυτές τις λέξεις, αντιλαμβανόμενος, κάπως αργά, όπως συνήθιζε ο πατέρας
του, τον απόηχο των δηλώσεων του.
Η συνέντευξη δημοσιεύθηκε τόσο στην έντυπη έκδοση, όσο και στη διαδικτυακή έκδοση της βελγικής εφημερίδας.
Είναι έτοιμοι για όλα, όπως απέδειξαν και στην περίπτωση των
συλλήψεων της ηγεσίας και των βουλευτών του εθνικιστικού κόμματος του
Λαϊκού Συνδέμσου με την ... αντιτρομοκρατική υπηρεσία.
Το ερώτημα είναι πόσο και αν η κοινωνία είναι έτοιμη να αποτρέψει την
επιβολή στρατιωτικού νόμου για να κάνουν νόμο τις εντολές της τρόϊκα.
Και βέβαια αν θα πειθαρχήσουν οι στρατιωτικοί στις εντολές της
κυβέρνησης. Ο ίδιος ο Δ.Αβραμόπουλος πάντως δήλωνε σχετικά ότι "Προτιμώ
να πεθάνω παρά να δώσω τέτοιες εντολές"...
Διαβάστε εδώ όλες τις δηλώσεις-σοκ στην βελγική εφημερίδα (που τώρα τις παίρνει πίσω...) του Κ.Μητσοτάκη: http://www.lalibre.be/actu/international/le-clientelisme-arrangeait-beau...
Ακολουθεί το άρθρο της Βέλγικης La Libre Belgique (online έκδοση)
όπως θα το διάβαζε κανείς σήμερα, 31 Οκτωβρίου, με σημειωμένη την
απάντηση του Μητσοτάκη όπου φέρεται να ανέφερε “στρατιωτικό νόμο”.
Τελικά, αυτό το παιδί, δεν ξέφυγε από το Μητσοτακαίικο βρωμερό γονίδιο του φασισμού.
Πόπη Σουφλή
International Le ministre grec de la Fonction publique explique sa politique.
Kyriakos Mitsotakis est grand, très grand même, et il a le sourire
facile. Pourtant, ce fils de Premier ministre et député du parti de la
Nouvelle Démocratie (droite) est à la tête du ministère le plus sensible
du gouvernement grec : la Fonction publique et la Réforme
administrative. Un ministère clef dont dépendent toutes les réformes en
cours, mais un ministère qui est paradoxalement le plus difficile à
réformer. Avant un passage Bruxelles, mardi, il a accepté cet entretien.
Comment se passe le travail avec la task force européenne chargée de fournir une assistance technique aux autorités grecques ?
Nous
ne voulons pas copier un modèle. La question n’est pas tant de savoir
ce que nous allons faire mais comment nous allons l’adapter à la réalité
grecque.
Quels étaient les problèmes de l’administration grecque ?
Elle
était très grande, inefficace et gaspillait les fonds. Elle ne donnait
pas l’impression aux citoyens de remplir son rôle de service public.
Depuis un audit réalisé par l’OCDE, il y a trois ans, la taille de
l’administration a été réduite. Aujourd’hui, nous avons 130 000
fonctionnaires de moins qu’en 2009. Le coût du service public a
également beaucoup baissé. Mais il reste beaucoup à faire pour son
efficacité. On doit passer des objectifs quantitatifs à des objectifs
qualitatifs. Malheureusement, la plupart des objectifs du mémorandum que
nous appliquons sont quantitatifs : 25 000 personnes mises en réserve,
15 000 licenciements, etc. Mais la nature même de la réforme est
beaucoup plus complexe. Il s’agit de changer les infrastructures, les
comportements humains et les procédures. Il faut du temps.
Comment contrôler la qualité de l’administration ?
Notre grand
défi est de la rendre plus efficace. Comment offrir de meilleurs
services aux citoyens sans être un obstacle à la croissance ? Il faut
moins d’intervenants publics dans les procédures et une meilleure
gestion des fonctionnaires pour laquelle il n’y avait pas de stratégie
auparavant – si ce n’est le clientélisme politique.
Qu’est-ce qui a été fait pour le combattre ?
Il n’y a plus aucune
embauche en dehors du Conseil supérieur d’embauche de fonctionnaire. La
sélection des cadres se fait selon leurs compétences. Le défi suivant
sera de s’assurer que les fonctionnaires progressent dans la carrière en
fonction de leurs mérites et non de leur piston.
La bureaucratie est considérée comme le plus grand obstacle à la croissance en Grèce. Que fait votre ministère ?
Nous
analysons la situation avec l’OCDE depuis neuf mois. Cette évaluation
sera terminée en 2014. On a identifié des “bouchons” administratifs dans
treize différents secteurs de l’économie. Nous voulons éliminer les 20 %
les plus importants. Quand cela sera terminé, le poids administratif
sur les entreprises grecques aura baissé. Un poids encore très lourd.
C’est l’une des questions que nous allons discuter à Bruxelles.
Que vous demande la troïka européenne actuellement ?
Elle veut 25
000 fonctionnaires mis en réserve d’ici à la fin de l’année. La moitié
immédiatement, l’autre moitié d’ici au 31 décembre et 15 000
licenciements d’ici à 2014.
Cela va augmenter le chômage…
Le gouvernement grec travaille sur
une nouvelle embauche pour chaque licenciement. La logique de la troïka
est que les licenciements sont un outil de renouvellement des
fonctionnaires. Je n’ai pas signé cet accord, j’en ai hérité. Je dois
donc l’appliquer. Les licenciements auront bien lieu. C’est un
engagement. Les fonctionnaires sous le coup d’une sanction disciplinaire
devront partir. Des entreprises publiques vont fermer. Des gens qui ne
sont plus protégés par leur statut de fonctionnaires vont perdre leur
emploi. C’est difficile et douloureux pour une société qui a plus d’un
million de chômeurs qui, eux, viennent tous du secteur privé. La société
grecque l’accepte pour autant que ces licenciements soient le produit
d’une évaluation et conduisent à une amélioration de la fonction
publique.
Est-ce que les coupes dans le secteur de la santé sont compatibles avec la dimension sociale que veut se donner l’Europe?
Certainement
pas. Mais d’un autre côté, il y avait un grand gaspillage. Nous sommes
une société en crise et nous devons faire très attention aux limites que
nous mettons à la politique sociale. La Grèce a perdu 25 % de son
économie en cinq ans. Ce n’est jamais arrivé à aucun pays de l’OCDE
depuis la Seconde Guerre mondiale. Les Européens doivent comprendre ce
qui se passe aujourd’hui en Grèce. L’austérité a atteint sa limite
absolue. Il n’y a aucune possibilité de coupes supplémentaires dans les
retraites et salaires, pas plus que d’augmentation d’impôts. Le citoyen
grec a payé un très lourd tribut pour arriver à avoir pour la première
fois un excédent budgétaire primaire positif. Maintenant, nous attendons
de l’Union européenne ce à quoi elle s’est engagée : une intervention
pour que notre dette soit viable.
Pourquoi les Grecs ne sont-ils pas convaincus de ces changements ?
Nous
devons être réalistes, l’Etat grec existe depuis deux cents ans et il
n’y a jamais eu de volonté de changement. Le système clientéliste
arrangeait beaucoup de monde.
Est-ce facile, quand on s’appelle Mitsotakis, de dire que le clientélisme politique est fini ?
C’est
plus facile, car ce que je fais aujourd’hui, cela fait des années que
je me l’applique. J’ai été moi-même rendre ma voiture de fonction et mes
primes de commissions parlementaires. Je ne disais pas, je le faisais.
Bien sûr, la suspicion est toujours là, mais cela m’aide à être
conséquent avec ce que je fais.
Que dire de la télévision publique ERT fermée du jour au lendemain ?
Ce
qui s’est passé était une solution drastique à un problème urgent. Ce
qui est important maintenant, c’est que le stade transitoire dure le
moins possible et que nous ayons une nouvelle télévision bien
structurée. ERT n’était pas bien structurée. C’était un fief partisan.
Τέλος, το άρθρο στο greekreporter με το επίμαχο σημείο επισημασμένο με κόκκινο χρώμα
The
political scenery regarding the dismissals in the public sector seems
to be a bit messy. The Minister of Administrative Reform Kyriakos
Mitsotakis issued an announcement in order to refute a recent
publication according which, the closure of 800 bodies in the public
sector will bring 30,000 suspensions.
As it was stressed by Kyriakos Mitsotakis, the majority of the civil
servants, whose bodies will be merged or abolished, will be transferred
to other positions in the public sector, in order for their
qualifications and skills to respond to the actual needs of the public
sector.
Moreover, he characterizes the publication as misleading, stressing that it creates confusion to thousands of civil servants.
He explains once more that “the relevant commitments undertaken by
Greece since 2012 involve the mobility of 25,000 civil servants in 2013.
No other mobility scheme is included in the commitment of Greece for
the following years.”
But Kyriakos Mitsotakis speaks about layoffs, in an interview to the Belgian newspaper “La Libre Belgique.”
Troika wants the suspension of 25,000 civil servants. Half of them
should be suspended immediately and the rest by the 31st of December
2013. Another 15,000 layoffs should be realized by 2014.
Kyriakos Mitsotakis explains with absolute cynicism:
“The Greek government is working for a new recruitment for every
dismissal. Troika’s logic is that dismissals are a tool of the renewal
of human resources. I didn’t sign this agreement, I inherited it,
therefore, I have to apply it. The dismissals will be made. This is a
commitment. The public servants with disciplinary sanctions should
leave. The public enterprises will close. Those who are not protected by
the capacity of the public sector employee will lose their jobs.It is
somewhat like the application of a martial law.
It is difficult and
painful for a society with more than a million unemployed people, coming
from the private sector. The Greek society accepts it, as long as these
dismissals are a result of evaluation and will lead to an improvement
of the public administration.”
“Today we have 130,000 civil servants
less, in comparison to 2009 and the cost of the public services has also
significantly declined,” Kyriakos Mitsotakis states, underlying that
there is much to be done, regarding their effectiveness.
In referance
to the efforts to combat the customer relationships, the minister of
administrative reform highlights that recruitment is no longer made
without competition, and the selection of executives based on their
skills.
Πληροφορίες από:
attikanea.blogspot.gr
mysatelite.wordpress.com
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